Les propos d’Obama sont clairs : « Son combat en dehors du ring lui a coûté son titre, lui a valu nombre d’ennemis. Mais Ali a tenu bon. Il a été aux côtés de Martin Luther King et de Nelson Mandela; il s’est élevé quand c’était difficile, il a parlé quand d’autres ne le faisaient pas. Mohamed Ali a secoué le monde. Et cela fut une bonne chose pour le monde. Et pour nous tous ».
En France, à l’exception de la pudique « tristesse » du secrétaire d’Etat aux sports, Thierry Braillard, qui se garde bien d’évoquer les engagements pacifistes et antiracistes d’Ali, aucun communiqué officiel d’hommage à sa mémoire n’a été rendu public au plus haut niveau de l’Etat. Un silence aussi étonnant qu’encombrant…
Nasser NEGROUCHE